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Enfance obscure

Résumé
L'Enfantin nous invite à partir, à créer ou à trouver une écriture qui restitue la saveur et, parfois, la douleur des premières fois. Quels liens notre imaginaire tisse-t-il entre les enfants et les morts ? D'où vient la familiarité de l'enfant avec l'animal ou le monstrueux ? Qu'est-ce que la haine des enfants ? Quelle part d'enfance se tient derrière le geste de l'artiste ? Autant de questions que la modernité soulève en réévaluant la place sociale et symbolique de l'enfance. Obscure, radieuse, maltraitée ou perdue, l'enfance traverse l'oeuvre romanesque de Pierre Péju. C'est l'inquiétante familiarité de cet âge que l'auteur, image par image, pli selon pli, tente ici de révéler. En faisant alterner récits intimes et lectures des grands textes littéraires et philosophiques (Bachelard, Benjamin, Lévi-Strauss, Deleuze, Nabokov, Sarraute, Kafka), il esquisse par touches successives la notion d'Enfantin
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 10h. 15min.
Édition: Paris, Gallimard, 2016
Numéro du livre: 66867
ISBN: 9782070792634
Collection(s): Folio
CDU: 844

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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 15010
Résumé:A tous ceux qui se plaignent de ne pas avoir le temps de lire, Henry Miller fait quelques suggestions pleines de bon sens : lisez dans les transports en commun ou, mieux encore, aux cabinets ! N'est-ce pas là un endroit calme où personne en vous dérangera ? Après tout, puisque nous sommes obligés d'y aller, pourquoi ne pas profiter au mieux du temps que nous y passons ? Pourtant, à bien y réfléchir, ce n'est peut-être pas une si bonne idée... Miller s'invite dans notre intimité et se livre à quelques réflexions désopilantes en mêlant souvenirs et anecdotes sur les cabinets... de lecture.
Lu par : Carole P.
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14875
Résumé:La fatigue soudain saisit l'enfant au milieu des siens, puis c'est la fatigue mortelle des cours morts de l'université ; mais il y a des fatigues plus profondes, plus intérieures, séparatrices et révélatrices à la fois. Cette fatigue-là creuse les êtres et leur donne aussi une présence nouvelle : c'est la clairvoyance de la fatigue. Elle peut rassembler pour un moment autour d'une entreprise commune - une batteuse -, mais il y a aussi les infatigables, les tueurs survivants de l'extermination, frais et dispos, et leurs guillerets descendants. La fatigue peut être tranquille mais la fatigue la plus grande naît peut-être à la vue de la cruauté toute simple, quotidienne. La fatigue donne forme au monde, elle aiguise la perception, elle établit une infranchissabilité réciproque entre les êtres, mais par là aussi une communication.